Et voilà une aventure se termine. Ce fut une des plus belles pages théâtrale, et elle c'est terminée vendredi soir avec, encore une fois, un public présent, avec des bouteilles trafiquées (eau + rhum sa donne grosse toux de Cyril B sur scène), avec un Christian Jannot en pleine forme faisant mouche à chaque entré, avec un bisou volé, une Hélène Vincent énergique, un Christian Robin délicieux de traîtrise et de sadisme, avec une soirée magique où chacun à voulu marquer son nom sur les pierres de Kundera (qui malheureusement, pour des raisons de santé n'aura pas pu venir nous voir, bon rétablissement et merci) , une soirée où les larmes n'étaient que des rires, où l'eau c'est transformée en vin une fois le rideau tombé.
C'est une musique qui me restera, cet oiseau gardien perché au dessus de nos têtes, veillant sur nous comme une douce pluie tropicale.
Ce soir là, Morgane m'a dit : « Il y a des instants dans une vie, où l'on croise des gens important, mais qu'on ne recroisera peut être pas, c'est là force de ses instants qu'il faut garder et l'on oublie pas » (j'ai brodé, mais c'est ce qu'elle m'a dit).
C'est une phrase que je voudrais voir briller longtemps : « C'est cul ronds et galbés comme une Lune pleine ».
Mais c'est surtout une équipe qui me restera, le théâtre amateur n'a vraiment rien à envier au théâtre « pro », hormis la médiatisation. J'ai vu un groupe honnête, cherchant la même rigueur que chercherait un comédien du Français (je vais loin je sais, mais c'est vrai). J'ai vue la sincérité, le travail du corps, la beauté(e), l'intelligence scénique et artistique d'un metteur en scène encore trop timide, mais qui a tout pour briller. Durant ce mois, j'ai vus le théâtre, l'artisanat théâtrale, et c'est une expérience qui a construit le comédien que je serais demain.
Merci à ceux qui sont venus, merci à ceux qui sont restés et merci à ceux qui ont joué.

Rideau...