Ca crève les représentations. Hein Michel ?

Et les représentations continue, mais cette semaine il y a des photos

Rien n'est jamais trop tard, voici mes réactions du concert de Nilda Fernandez du 24/03/2006 au théâtre Antoine Vitez d'Ivry sur Seine.

Si je ne dois donner qu'un mots, c'est : masique (contraction de musique et magie). Une soirée envoûtante, un concert dans l'intimité d'un piano et d'une guitare discrète. Vous m'excuserez, mais je ne me souviens plus du nom de son pianiste (honte sur moi, car il est excellent). Si vous le connaissez laissé moi son nom.
Durant 1h20 il a fait le tour de tous c'est grand tube, nous a même gratifier d'un inédit en France et d'un Inu Nikamu unique (guitare électrique d'ébranchée, lui seul sans le micro et nous en choriste).

Cela faisait 10 ans que je ne l'avais pas vue. La dernière fois c'était au Casino de Paris, avec orchestre et flonflon. Là il nous à offert l'essentiel de son talent, la sensibilité, la pureté et la simplicité.
Un contact direct et rassurant, Nilda fut brillant et toujours aussi plein d'énergie. A quand un véritable retour en France, avec le nouvel album (qu'on attend plus) et des concerts sur Paris. Sa place est sur les grandes scènes, il aime le proximité avec son public dans les petites salles, mais pour nous fan il nous faut déployer des talent de détective pour savoir où il jouera, s'il vient jouer en France.
Enfin, tout cela n'est qu'une digression égoïste.
Pour finir et pour ceux qui voudrais connaître cet artiste je leur conseil l'album Nilda Fernandez 1993

Pour plus d'info voila deux sites qui lui sont consacrés :
http://www.nildafernandez.fr/accueil/accueil.htm
http://site.voila.fr/flash_news_nf

Ca y est c'est parti

Nouvelle et belle expérience. Jouer tout les soirs, trouver chaque jour la même énergie que la veille, faire croire à l'inédit.
J'arrive tous les jours vers 20h, on joue à 21h, je fais la chaîne des bisous, je discute avec Christian ou Michel, Rigole avec Delphine et Corinne, danse avec Morgan, parle musique avec Ludivine et Jean Christophe vient nous faire le point avant de monter en scène. On installe la scène et je vais me changer.
Les coulisses ; lieu que Delphine et moi, nous connaissons très bien on y passe au moins une heure pendant la représentation ; sorte de placard où se changer à deux devient un numéro d'acrobatie, on joue d'ailleurs bientôt en première partie du Cirque Fratellini. Pendant que les autres sont en jeu, nous on mange, on écrit, on écoute de la musique, on s'ennuie un peu et on dort.

Le public changeant chaque soir, le spectacle n'est jamais le même (vieux poncif, mais tellement vrai), premier soir spectateur très timide, deuxième soir spectateur plus démonstratif, et hier public sérieux. C'est marrant de voir comment un public peu changer notre jeu, on va être tenté dans faire un peu plus quand les spectateurs ne sont pas avares de rires, par contre on aura tendance à calmer nos ardeur si le public réagit moins ; bref c'est en jouant que l'on prend conscient du terme spectacle vivant.
Mais toujours le même constat : les gens sont ravie et ont passé une bonne soirée.

Plus qu'une semiane et ce sera le début de l'aventure.

Les répétitions s'enchainnent. Encore un fillage public, que l'on donne jeudi soir en remerciement au pavillon des provinces de France (cité U), et nous serons lancés.